• Piano, compositions : David AUBAILE
  • Violoncelle, compositions : Frédéric DEVILLE
  • Enregistrement et mixage : Felix REMY, Studio Pigalle, Paris
  • Mastering : Pierre LUZY, Studio Music Unit, Paris
  • Photos et artwork : Pauline RÜHL

Label : TCHAÏ

Distribution : INOUIE / BELIEVE

Presse : Marc CHONIER


L’histoire de l’album

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Nés la même année dans la même ville, David Aubaile et Frédéric Deville ont longtemps suivi des itinéraires parallèles. L’un est pianiste autodidacte quand l’autre a un parcours de violoncelliste classique, le second est investi dans la création contemporaine quand le premier pratique le jazz et ses dérivés… Mais tous deux sont curieux et insatiables d’expériences nouvelles, ce qui leur valut de jouer chacun sur les plus grandes scènes des cinq continents, avant de se rencontrer à Paris au détour d’une séance d’enregistrement pour Areski Belkacem et Brigitte Fontaine.

Se reconnaissant très vite une forme de gémellité atypique, ils se lient d’une amitié indéfectible et soupçonnent la nécessité de mêler leurs univers respectifs. Une envie s’impose dans la joie, que suivent de nombreuses sessions d’improvisation en duo acoustique piano-violoncelle, dont naissent les créations originales de Dolce Ostinato. Faisant fi de la contemporanéité, ils développent leur musique dans une tradition impressionniste, loin des productions formatées d’un monde galopant. Un chemin fier, et qui a pris le temps.

David Aubaile et Frédéric Deville écrivent une musique très lisible et positive, empruntant sans artifice une forme classique dont le caractère atemporel ouvre sur l’émotion. La mélodie est intimement mêlée à sa solide orchestration rythmique, ancrée au croisement libre de leurs parcours. Dolce Ostinato ose un jazz aux rythmes impairs et méditerranéens, des rubatos propres à la musique de chambre, des mélodies imagées jusqu’à la fresque sonore. Comme la pochette, qui dévoile un classicisme saturé d’éléments musicaux bigarrés et iconoclastes, parfois anachroniques, engrangés par deux vies vagabondes.

Dans un quotidien numérisé, troublé et hésitant, tissé d’isolement et d’entre-soi, proposer une musique qui revendique le voyage et le droit à la joie leur semble une obligation. Lancer des ponts entre les entités est essentiel. Le pari est gagné quand la musique emmène vers un ailleurs insoupçonné, doucement mais résolument. Dolce Ostinato….